Montréal est de plus en plus souvent classée parmi les bonnes – voire les meilleures – villes où faire du vélo.
Ceci est fort dommage. Cela signifie soit que les conditions sont vraiment exécrables ailleurs, soit que les classements ne valent pas grand chose.
Pourquoi cette évaluation négative?
Et bien une petite balade à vélo cet après-midi illustre un ensemble de frustrations et démontre pourquoi les installations à Montréal restent de piètre qualité malgré la rhétorique.
Cette balade est représentative du quotidien de tout cycliste (en tout cas, elle représente mon quotidien: chaque balade, qu’elle soit utilitaire ou pour le loisir, recèle de telles embûches…).
Étant en vacances, et en colère devant le parcours du combatant auquel je fais face chaque fois que je me déplace à vélo (tous les jours, en somme), je suis parti faire 13km entre 14h00 et 15h00, ce lundi 17 juillet – mais, à la différence de mon quotidien habituel, j’avais un appareil photo à la main et l’intention de m’en servir.
Voici le chemin, parcouru. Il n’y a aucun trucage! Je ne fais qu’illustrer ce que j’ai vu durant cette petite balade.

Travaux tous azimuts et détours dangereux
Comme toujours des travaux et des “détours”, rétrécissements et mélanges auto/piéton/vélo qui relèvent du grand n’importe quoi.

Quel détour? Route rapide de desserte de Décarie (2 ou 3 voies de circulation, sens unique), ou trottoir (mais il est interdit de rouler sur le trottoit, n’est-ce-pas?).


Autres travaux, sur la piste cyclable de Maisonneuve, cette fois. Sous prétexte qu’on doit placer des cabines de chantier mobiles, on fait passer les voitures sur la piste cyclable, en conflit direct avec les cyclistes dans les deux sens.

Encore des travaux où cyclistes et piétons sont projetés ensemble (Côte St.Antoine).

Pistes cyclables comme place de stationnement ou de stockage
Les travaux ne sont pas les seuls obstacles. Voici, comme toujours à Montréal, le lot de véhicules et de poubelles qui ont égayé les pistes durant ma balade. A ma déception ( je prenais des photos: je voulais des exemples!) il y en avait bien moins que d’habitude!
Ces exemples, qui ne sont certes pas extrèmes, forcent néanmoins les cyclistes vers les voies de circulation, rendant absurde et inutile la piste cyclable (dont la vocation est justement d’éviter les conflits auto-vélo et de sécuriser les cyclistes).




Évidemment, le revêtement et l’entretien des pistes laisse à désirer
Lorsqu’on a la chance de rouler en sécurité, tout n’est pas au beau fixe, car les pistes elles-mêmes sont de qualité souvent mauvaise.




Et que serait un réseau cyclable sans pistes qui s’arrêtent net?

nobody’s perfect…
looked very much like everyday in Toronto…🙄
Montreal looks better than other NA cities but there is some room to go to ‘world class’ (aka EU) standards…
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Can you tell me if it is legal for cyclists to use the sidewalk? You show a photo where cars block the bike lane so the cyclist has to use it, but what about when bike lanes are not blocked and cyclists just decide to join pedestrians in the one space that is protected from cars? I am a pedestrian. I live in the Plateau, and I see more and more cyclists on the sidewalk with me. I don’t like it. When I was a cyclist in a city without bike lanes i.e. Denver, I always got off my bike around pedestrians and walked it because I was afraid of hurting someone.
I really dislike the fact that bikes are allowed to ride on Mont Royal during its pieton period in the summer. The city should at least, establish some sort of speed limit. It is nervewracking to in a space with bikes whizzing by.
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According to Québec’s highway code it is illegal for cyclists to use sidewalks (unless a sign explicitly invites them to do so). However, when ill thought-out road-works shut down cycle paths, and when junctions are badly designed and dangerous for bikes, cyclists are often forced onto sidewalks.
The basic problem is that cyclists and pedestrians don’t mix, for two related reasons. The first is simply the difference in speed and momentum (i.e. stored energy) – a bike hitting a pedestrian is dangerous, for both the pedestrian and the cyclist (I broke my wrist when a pedestrian stepped onto a bike path without looking. She was fine, and apologetic: I required an operation and a pin in my wrist).
The second is that, because of this momentum, cyclists follow a somewhat predictable trajectory, whereas pedestrians can stop, start or change direction in an instant: a cyclist who thinks they can weave through pedestrians without endangering themselves or the pedestrians is a fool.
It is unfortunate that quite a few ‘cycle paths’ are in fact shared with pedestrians, sometimes by design (just as ‘sidewalks’ sometimes have cyclists on them, sometimes by design). Unless cyclists are cycling at walking pace (i.e. 5km/h or less) any sharing is dangerous. The problem with pedestrianised streets (such as in the Plateau) is that they force cyclists into long detours, often on busy roads: such detours can be dangerous for cyclists, and they also obviate one of bicycle’s key advantages which is to get easily and rapidly from A to B in a city…
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